
Les installations de Ratiopharm touchées par la restructuration.
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Nouvelle conséquence de l'acquisition de Ratiopharm par le génériqueur israélien Teva au printemps dernier. Selon la presse québécoise, Ratiopharm fermerait d'ici deux ans son usine de produits pharmaceutiques de Mirabel (Canada), qui emploie 325 personnes. Et le centre de R&D de Mirabel déménagerait d'ici à la fin de l'année sur d'autres sites de Teva, ailleurs dans le monde, conduisant à la suppression à court terme de 50 à 60 postes (selon les sources). Les activités de fabrication seraient, quant à elles, progressivement transférées à l'usine Teva de Stouffville en banlieue de Toronto (Canada) qui produit des comprimés et des capsules. L'ensemble des opérations canadiennes de Ratiopharm sera regroupé dans la région de Toronto où Teva possède trois autres usines. Outre Stouffville, Teva dispose d'un centre d'excellence pour les produits à base de pénicilline à Markham et un en conditionnement à Toronto qui abrite aussi le siège social de Teva Canada. Quant à l'avenir de l'usine de Mirabel, il reste à déterminer. Teva examinera différentes options dont la vente à une autre société pharmaceutique qui pourrait reprendre tout ou partie des salariés. Dans un message publié le 10 août et confirmant la fin du processus d'acquisition de Ratiopharm, le président de Teva au Canada, Barry Fishman, évoquait pourtant l'avenir en parlant des « 4 usines canadiennes » qui emploieraient près de 2 000 personnes et produiraient plus de 6 milliards de comprimés et capsules par an afin de fournir le marché canadien avec plus de 300 produits.