La société de chimie fine vient de signer un
accord de licence exclusive avec la PME
canadienne Matrix Innovation pour le
développement, la fabrication et la commercialisation
de ChemMatrix, un support à base
de polyéthylène glycol, utilisé pour la synthèse
de peptides. Dans ce cadre, PCAS annonce la
création de PCAS BioMatrix, une entité commerciale
placée sous la direction de Didier
Schneider qui vient tout juste de quitter ses
fonctions à la tête de la filiale canadienne de
PCAS, St Jean Photochimie.
La société de chimie
fine vient de signer un accord de licence exclusive avec la PME
canadienne Matrix Innovation pour le développement, la fabrication et la
commercialisation de ChemMatrix, un support à base de polyéthylène
glycol, utilisé pour la synthèse de peptides. Dans ce cadre, PCAS
annonce la création de PCAS BioMatrix, une entité commerciale
placée sous la direction de Didier Schneider qui vient tout juste
de quitter ses fonctions à la tête de la filiale canadienne de
PCAS, St Jean Photochimie. Filiale qui, depuis 2005, fournit à
Matrix Innovation la résine polyéthylène glycol nécessaire à
l'élaboration du support commercial. Mais dans le cadre de ce
nouvel accord, le Français va plus loin, car son site de St Jean va
prendre en charge l'ensemble de la production du support, à savoir
la fabrication de la résine, ainsi que le greffage d'un premier
acide aminé, ensemble qui constitue le produit ChemMatrix. Karine
Salim, directeur opérationnel, explique que ce support à base de
polyéthylène glycol présente de nombreux avantages par rapport aux
supports couramment utilisés à base de polystyrène. Il permet
notamment de synthétiser des peptides longs contenant jusqu'à 120
acides aminés, avec une grande pureté. Cette plateforme
technologique pourrait ouvrir d'autres perspectives en synthèse
d'oligonucléotides (ADN ou ARN) ou en purification de protéines.
Ces nouvelles applications qui ont déjà fait l'objet de
publications sont en cours de développement. Pour l'heure, les
capacités de production de ChemMatrix sont de l'ordre de la dizaine
de kilos. Mais Karine Salim annonce que si le produit rencontre un
succès commercial, St Jean Photochimie pourrait investir dans de
nouvelles capacités à l'échelle de la centaine de kilogrammes. Ce
produit s'adresse en effet à un marché mondial des peptides en
forte croissance qui atteint déjà les 9 milliards de dollars (6,8
Mrds €), avec 40 médicaments à base de peptides sur le marché et
800 projets dans les pipelines des sociétés pharmaceutiques
et otechnologiques.
S.L.