Il n'y a pas que Solvay à vouloir quitter le domaine
pharmaceutique. Géant des produits de soins et de
grande consommation, en allant des piles aux rasoirs,
des lessives aux shampoings, l'Américain Procter &
Gamble ne cache plus son intention ces dernières
années de se séparer de sa branche médicaments de
prescription.
Il n'y a pas que
Solvay à vouloir quitter le domaine pharmaceutique. Géant des
produits de soins et de grande consommation, en allant des piles
aux rasoirs, des lessives aux shampoings, l'Américain Procter &
Gamble ne cache plus son intention ces dernières années de se
séparer de sa branche médicaments de prescription. Selon des
informations révélées par le Wall Street Journal, le groupe serait
en discussions avancées avec deux acquéreurs potentiels. D'un côté
avec le fonds d'investissement Cerberus Capital Management, de
l'autre avec le laboratoire Warner Chilcott, spécialisé en
dermatologie et santé féminine. Le premier créerait une entité
pharmaceutique à part entière, le second intégrerait les activités
pharmaceutiques de Procter & Gamble dans son propre périmètre,
ce qui pourrait tripler son chiffre d'affaires actuel. La branche
strictement pharmaceutique de Procter & Gamble pèserait 2
milliards de dollars
(1,4 Mrd €), au sein
d'un chiffre d'affaires total de plus de 84 Mrds $ l'an dernier, et
recense des produits contre l'ostéoporose, l'incontinence ou encore
des troubles gastriques. Selon le Wall Street Journal, le montant
de l'acquisition de ces activités pourrait atteindre 3 Mrds
$.
J.C.