Depuis début juillet, environ 4 000 médicaments sans ordonnance peuvent désormais être vendus sur Internet par des pharmacies en France, conformément à un arrêté du 23 juin du Journal officiel. Mais cette récente autorisation aurait déjà entraîné des dérives. Début août, le Conseil national de l'ordre des pharmaciens a déposé plainte contre onze sites de ventes en ligne de médicaments suspectés de n'avoir aucune autorisation et de vendre des médicaments contrefaits. Basés en dehors de l'Hexagone (Belgique, Espagne, Russie), ces sites auraient tenté de se faire passer pour des pharmacies françaises. La présidente du Conseil national de l'ordre des pharmaciens estime qu'il existe probablement « des dizaines d'autres cas ». Les sites épinglés ont en commun de se concentrer sur la vente de stimulants sexuels. Pfizer, l'inventeur du Viagra récemment tombé dans le domaine public dans l'Hexagone, en aurait d'ailleurs fait les frais. Mi-août, le ministère français de la Santé a ainsi transmis à la justice des informations concernant un faux site internet du géant américain qui proposerait des médicaments contrefaits ou volés.
Plusieurs plaintes contre de faux sites
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