Le
gouvernement japonais devrait voter une loi, préparée par le
ministère de la Santé, visant à libéraliser la sous-traitance dans
la production de médicaments pour les laboratoires de
l'archipel, selon nos confrères du Wall Street
Journal, en réponse à la concurrence croissante qu'ils
subissent de la part des compagnies pharmaceutiques étrangères.
Les laboratoires japonais sont en effet contraints à
effectuer certaines étapes de production en interne pour les
médicaments qu'ils commercialisent sur le marché domestique,
comme l'emballage et l'étiquetage. Si le texte de loi devrait être
voté d'ici à fin juin, il ne devrait entrer en vigueur que dans
trois ans, le temps pour le gouvernement de voter les décrets
d'application.
Ce qui n'empêche pas les compagnies d'anticiper la nouvelle
réglementation. Yamanouchi Pharmaceutical va ainsi fermer deux
de ses quatre unités de production nipponnes, et accroître son
effort dans la sous-traitance. De son côté, Takeda a annoncé
qu'il allait réduire ses effectifs en production de 1 250
actuellement à 700, tout en augmentant la part de sous-traitance en
production de 30 % actuellement à 70 % en 2006.
Pharmacie/Les compagnies japonaises s'ouvrent à la sous-traitance
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