Guerbet, le
spécialiste français des produits de contraste pour la radiologie
avec, en vedettes, le Xenetix et le Dotarem, a décidé de faire
passer sa part de marché européenne de 15 à 17 %. Le groupe
renforce les investissements commerciaux de ses filiales en
Allemagne, Espagne, Autriche, Italie et Royaume-Uni. Alors que
l'allemand BykGulden a pris 10 % du marché français en deux
ans grâce à la distribution des produits de l'italien Bracco, la
part de Guerbet est, dans le même temps, passée de 55 % à
environ 50 %. "Dégradation aujourd'hui enrayée", a indiqué
dans les Echos, Philippe Decazes, le nouveau directeur général,
notamment grâce aux ventes de Xenetix qui affichent une hausse
de 33 % en France sur le premier semestre et dont les ventes
mondiales ont augmenté de 10 % à 107 MF.
Le groupe doit désormais tenir
compte d'un facteur supplémentaire : la pression sur les prix sur
un marché en régression de 5 à 10 % par an. Sa gamme de
produits anciens et peu onéreux l'en tenait à l'écart ; mais
il doit aujourd'hui y faire face, surtout depuis le lancement de
Xenetix en 1995. La solution : faire baisser les
coûts de production et cela malgré l'augmentation du prix de
l'iode, la matière première. Pour réaliser ses objectifs,
Guerbet s'est lancé dans un plan de réorganisation (77,3 MF
ont été provisionnés au premier semestre), et appliquera son plan
social le mois prochain. n
Pharmacie/Guerbet passe la vitesse supérieure
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