Le groupe français a signé une lettre d'intention avec Nanosyn, un CRO américain, pour la création d'une coentreprise.
Le groupe français a signé
une lettre d'intention avec Nanosyn, un CRO américain, pour la
création d'une coentreprise. Le projet porte sur la création d'un
KiloLab aux normes cGMP en Californie, et plus précisément dans la
Bay Area, autour de San Francisco et San Diego, un des hauts lieux
des sociétés de biotechnologies aux états-Unis. Le projet n'est pas
définitivement arrêté car la location de laboratoires adéquats n'a
pas encore été déterminée. « L'idée est de louer des
infrastructures pour lesquelles nous engagerions un investissement
pour les passer aux normes cGMP », détaille Vincent Touraille,
directeur général délégué de PCAS. La nature même de la
coentreprise entre PCAS et Nanosyn est de combler le chaînon
manquant entre les deux sociétés pour la mise en place d'un service
de développement linéaire. Nanosyn développe des produits
pharmaceutiques avec des capacités de production allant jusqu'à
quelques grammes quand PCAS est capable de prendre en charge la
suite du développement à partir d'un pilote et de quelques kilos.
Les deux partenaires pourraient ainsi, en Californie, proposer un
service complet de développement clinique précoce, des études
toxicologiques jusqu'en phase I incluse, et de travailler sur les
API avec des quantités en kilogrammes, soit un vrai potentiel pour
les sociétés de biotechnologies. Dans le cadre d'un besoin en
développement ultérieur plus important, PCAS pourrait proposer de
reprendre la production sur ses sites européens. « L'objectif est
de ramener très tôt, dès les petites quantités, des projets en
Europe », confie Vincent Touraille. Ce projet représentera aussi la
première implantation industrielle de PCAS aux états-Unis et en
Amérique du Nord pour ses activités pharmaceutiques. Le groupe
dispose déjà de capacités de production au Canada, à
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), mais en photochimie.
J.C.