Le laboratoire suisse est dans une mauvaise passe au Japon et aux États-Unis.
En premier lieu, le ministère japonais de la Santé a porté plainte contre la filiale nippone de Novartis, comme envisagé en décembre. Il lui reproche la publicité exagérée de son médicament contre l'hypertension Diovan (valsartan). Le gouvernement japonais avait ouvert une enquête sur la filiale japonaise de Novartis début octobre, le soupçonnant d'avoir manipulé des données cliniques pour le Diovan. Quelques mois auparavant, certaines universités japonaises avaient annoncé suspecter des falsifications de données lors d'essais cliniques menés sur le Diovan.
Le laboratoire suisse est également dans le collimateur des États-Unis, où il est accusé de corruption. Des plaintes ont été déposées à son encontre par les autorités américaines. L'affaire remonte à 2007. A cette époque, Novartis aurait passé un accord avec la société de pharmacie et de services médicaux BioScrip, afin de renforcer les ventes de son médicament Exjade (déférasirox) destiné à faire baisser le taux de fer dans le sang. Bio-Scrip était chargée de promouvoir illégalement ce médicament auprès des patients.