Novartis Pharma K.K. (NPKK), la filiale nippone de Novartis, est dans le viseur des autorités japonaises.
Le bureau du procureur du district de Tokyo a décidé de la mettre en accusation dans le cadre d'une affaire de falsification de données concernant son traitement de l'hypertension Diovan (varlsartan). Les autorités ont aussi inculpé un employé de Novartis pour manipulation de données d'études cliniques. Novartis a indiqué qu'il risquait une amende maximale de 2 millions de yens (14 400 euros), en vertu du droit pharmaceutique en vigueur au Japon.
L'affaire avait démarré il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une alerte lancée par l'Université de médecine de Kyoto. Le ministère japonais de la Santé avait ensuite ouvert une enquête à l'automne dernier et porté plainte contre Novartis en début d'année.