Les entreprises du médicament (Leem) poursuivent leur lutte contre les médicaments falsifiés.
L’organisation professionnelle a signé le 7 juillet une déclaration de principe avec l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Celle-ci vient renforcer la collaboration entre les industriels du médicament et la gendarmerie, qui travaillent ensemble depuis plusieurs années sur cette thématique. Elle s’articule principalement sur un échange d’informations sur la falsification et le détournement d’usage de médicaments et de matières premières à usage pharmaceutique. L’accord prévoit aussi la mise en place d’actions communes de sensibilisation des entreprises du médicament, notamment de fiches pratiques, et d’information du public face aux nombreuses offres de contrefaçons via des sites illégaux et les réseaux sociaux. Le Leem a récemment participé à l’opération Pangea VII, conduite sous l’égide d’Interpol, qui a conduit à la saisie de près d’1,3 million de médicaments ou compléments alimentaires contrefaits et par la fermeture de 161 sites illégaux. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un médicament sur deux vendu sur internet dans le monde est une contrefaçon. Les médicaments falsifiés représenteraient en outre 10 % du marché mondial du médicament, toujours selon l’OMS.