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Selon la publication The Economic Times, l’Inde pourrait bientôt écarter l'hydroxychloroquine (HCQ) de ses protocoles de traitement du Covid-19, en raison d’un doute sur son efficacité. Le pays mène pourtant des études sur quatre traitements antiviraux : remdesivir, chloroquine/hydroxychloroquine, lopinavir-ritonavir et lopinavir-ritonavir avec Interferon (β1a).
Ce qui lui a permis de rejoindre l’essai international Solidarity le 13 mai dernier. Essai lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des partenaires et qui étudie les mêmes molécules que l'essai Discovery, boudé par les européens.
A l’HCQ, l’Inde préfèrerait inclure dans ses protocoles de traitements des médicaments combinés contre le VIH, de l’antiparasitaire ivermectine, étudié en France par la biotech MedinCell, ainsi que des suppléments de zinc et de vitamine C pour améliorer l'immunité et éventuellement réduire la réplication virale, note la publication indienne.
L’Indian Council for Medical Research (ICMR) devrait bientôt s’exprimer sur le sujet.
Donald Trump prend de l'HCQ en traitement préventif
Cette nouvelle est publiée alors que le président américain Donald Trump vient de dévoiler qu’il prenait de l’HCQ à titre préventif. Le médicament est encore largement prescrit dans le monde entier, dans le traitement du Covid-19.
Ceci avait d’ailleurs conduit l’Inde à réouvrir ses frontières pour faire face à la demande de cette matière active, alors que le pays avait annoncé initialement la fermeture totale de ses exportations. Ses principaux producteurs seraient les groupes indiens Ipca, Cadila et Laurus Labs.