Bristol-Myers Squibb (BMS)
a accepté de verser 300 M$ (250 Me) dans le cadre d'une enquête
menée par la justice du New Jersey (États-Unis) concernant des
irrégularités comptables. En juillet 2002, BMS confirmait faire
l'objet d'une enquête sur ses pratiques commerciales, qui auraient
incité les grossistes à acheter des médicaments ce qui aurait
gonflé artificiellement les résultats du groupe. L'accord à
l'amiable prévoit que BMS ne sera pas poursuivi au pénal, à
condition de se conformer dans les deux ans à venir à une série de
modalités. Outre les 300 M$ versés, à un fond de dédommagement de
ses actionnaires créé en août 2004 dans le cadre d'un précédent
règlement avec les autorités boursières (SEC), BMS a également
accepté de séparer la fonction de président du conseil
d'administration de celle de p-dg. Peter Dolan, qui cumulait les
deux fonctions depuis 2001, ne gardera que sa fonction de p-dg,
tandis que James Robinson, administrateur depuis 1976, a été nommé
à la présidence du conseil d'administration, qui sera désormais
indépendant de la direction. « Cette décision est également
conforme à la volonté du conseil d'administration de développer des
pratiques de gouvernance saines », a-il souligné. Par ailleurs, le
groupe a annoncé l'inculpation de deux anciens cadres dirigeants -
dont l'ex-directeur financier Frederick Schiff -, accusés d'avoir
artificiellement dopé les ventes du laboratoire. BMS s'est aussi
engagé à collaborer avec la justice du New Jersey dans le cadre des
enquêtes en cours sur certains de ses employés ou
ex-employés.
Justice : BMS solde une enquête pour 300 M$
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