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Le litige porte sur le Risperdal, un médicament utilisé contre la schizophrénie et les troubles bipolaires.
Décidément, les condamnations s’enchaînent pour Johnson & Johnson. Après avoir été condamné à verser 572 M$ (515 M€) de dommages et intérêts à l’Etat de l’Oklahoma dans le cadre de la crise américaine des opioïdes en août dernier, le géant américain vient d’être condamné par un jury de Pennsylvanie.
Suite à la plainte d’un patient (s’ajoutant à plus d’une dizaine de milliers d’autres cas), le tribunal de Philadelphie a en effet condamné Johnson & Johnson et sa filiale Janssen Pharmaceuticals à verser 8 milliards de dollars (7,3 Mrds €) de dommages et intérêts, pour ne pas avoir prévenu que le neuroleptique Risperdal (rispéridone), indiqué contre la schizophrénie et les troubles bipolaires, pouvait entraîner une pousse de la poitrine chez les hommes.
Le laboratoire compte faire appel de cette décision, qu’il juge « totalement disproportionnée » par rapport à l’indemnité compensatoire initiale de 680 000 $ et se dit « confiant dans le fait que cette décision sera annulée ».