
La société lyonnaise Edelris, accompagnée de Poxel, Transgene et de l'Inserm, se lance pour trois ans dans un projet collaboratif visant
à trouver de nouveaux traitements contre l'hépatite B. L'enveloppe globale du projet est de 4,6 millions d'euros.
La société lyonnaise
Edelris, accompagnée de Poxel, Transgene et de l'Inserm, se lance
pour trois ans dans un projet collaboratif visant à trouver de nouveaux traitements contre l'hépatite
B. L'enveloppe globale du projet est de 4,6 millions
d'euros.
Natheb est l'un des
trois projets de R&D labellisé par Lyonbiopôle et retenu au 8e
appel à projets de R&D du Fonds Unique Interministériel, FUI
(CPH n°476). Natheb pour une “nouvelle approche thérapeutique dans
le traitement des infections chroniques par le virus de l'hépatite
B”. La société lyonnaise Edelris, née en 2005 d'une spin-off de
Merck Santé, est le chef de file de ce projet collaboratif. Elle
est spécialisée dans la recherche en chimie médicinale, fournissant
des collections de composés naturels-mimétiques et proposant des
services d'optimisation de molécules actives aux acteurs de la
pharmacie, de la cosmétologie et de la protection des cultures. Le
projet Natheb inclut également deux autres partenaires privés : la
société biopharmaceutique Transgene et la jeune PME Poxel
spécialisée dans le développement pharmaceutique ; ainsi qu'un
partenaire académique, l'Inserm Unité 851. L'enjeu du projet est de
proposer une thérapie efficace contre le virus de l'hépatite B, par
le développement de nouveaux traitements permettant un meilleur
contrôle de la réplication du génome viral et de l'expression des
antigènes viraux ainsi qu'une meilleure stimulation de la réponse
immunitaire innée. D'une durée de trois ans, Natheb dispose d'une
enveloppe totale de 4,6 millions d'euros financée en partie par le
FUI, les collectivités territoriales (Grand Lyon, Région
Rhône-Alpes) ainsi que le Feder (Fonds européen de développement
Régional). « Il existe une très forte synergie entre
les différents
partenaires du projet, indique Didier Roche, directeur Innovation
Stratégique et pilote du projet Natheb au sein d'Edelris. Notre
rôle sera d'assurer l'innovation en chimie médicinale et de pousser
un candidat aux portes du développement. Natheb représente un
investissement im-portant pour l'entreprise. Trois à quatre
personnes, sur un effectif de 24 au sein de la société, seront
mobilisées », ajoute-il.
Les investissements
techniques et les projets sous contrats se poursuivent pour la PME
Edelris. « L'année 2009, que nous appréhendions, sera
vraisemblablement meilleure que prévue », précise Jean-Yves
Ortholand, président d'Edelris. Outre une banque de près de 10 000
composés naturels-mimétiques conçue au cours des quatre dernières
années, « nous travaillons aujourd'hui sur un concept de fragments
innovants destinés à une approche récente de la recherche
pharmaceutique», indique M. Ortholand.
Juliette
Badina