Le groupe français s'est un peu essoufflé l'an dernier.
Son chiffre d'affaires a reculé de 3,4 %, à 389,7 millions d'euros. Il a été en partie impacté par un effet de change défavorable. Il a aussi souffert d'un effondrement des ventes de l'activité Rayons X, qui ont chuté de 10,9 %, à 181,1 M€. « Ce recul, concentré sur la zone Europe, est lié aux ventes exceptionnelles de fin 2012 », a précisé Guerbet. Le segment IRM est, lui, resté stable à 163,4 M€ (+ 0,7 %).
Au niveau des bénéfices, l'Ebitda a aussi perdu de la vitesse et s'établit à 52,1 M€ (- 5,1 %). Même constat pour le résultat opérationnel courant qui s'est élevé à 30 M€ (- 5,3 %). En revanche le bénéfice net est ressorti à 20,5 M€, en légère progression de 0,5 %. « Il bénéficie de l'allégement des charges financières, grâce notamment à la baisse de l'endettement consolidé », explique Guerbet. L'an dernier, le laboratoire a effectivement réduit son endettement net de 16,5 M€ par rapport à 2012. Fin 2013, il s'élevait ainsi à 82,5 M€. Avec des capitaux propres de 238,3 M€, le groupe estime par ailleurs qu'il dispose d'une « structure financière saine ».
Optimiste, Guerbet table sur un retour de la croissance des ventes en 2014, qu'il estime à environ 412 M€. Le taux de rentabilité opérationnelle devrait aussi progresser et se situer entre 8 % et 9 % du chiffre d'affaires. « Avec cet exercice 2013, le groupe achève un cycle d'investissement massif de près de 200 M€ sur cinq ans. Le groupe est donc préparé à entrer dans une nouvelle phase de son développement, avec une croissance rentable dès 2014 », a déclaré Yves l'Epine, directeur général de Guerbet.