L'Oréal rappelle
que le pacte d'actionnaires le liant à Elf Aquitaine est
inaliénable avant le 2 décembre 2004. Ce pacte ne peut
être rompu qu'en cas d'OPE non amicale, ce qui n'est plus le cas
depuis l'accord intervenu entre Elf et TotalFina. L'Oréal entend
donc maintenir cet accord jusqu'à son terme pour préserver le
contrôle stable de Sanofi-Synthélabo.
Ce pacte, conclu à l'occasion de la fusion de Sanofi, filiale
pharmaceutique de Elf, et de Synthélabo, filiale pharmaceutique de
L'Oréal, au début de cette année, couvre 38,9 % du capital
de l'ensemble pharmaceutique, dont 20 % pour Elf et
18,9 % pour L'Oréal. Or Elf détient actuellement 35 %
de Sanofi-Synthélabo, et peut donc, sans rompre le pacte, se
séparer de 15 % du groupe pharmaceutique. TotalFina n'a jamais
caché son intention d'abandonner Sanofi-Synthélabo qu'il va hériter
d'Elf Aquitaine. Son président, Thierry Desmarest, a indiqué à
plusieurs reprises qu'il ne considérait pas la pharmacie comme une
activité stratégique du nouvel ensemble pétrolier.
Dans un premier temps, Th. Desmarest envisage de mettre sur
le marché les 15,5 % du capital de Sanofi-Synthélabo
appartenant à Elf en dehors du pacte avec L'Oréal. Il souhaite
par ailleurs négocier avec L'Oréal sa sortie définitive du capital
de Sanofi-Synthélabo dès que possible.
Fusion/Sanofi-Synthélabo : L'Oréal rappelle les engagements d'Elf
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