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Le numéro un français conteste cette décision.
Après avoir été mis en examen en février dernier pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires », le laboratoire français a confirmé sa mise en examen pour « homicides involontaires » dans l’affaire de la Dépakine (valproate de sodium), selon Reuters.
Une mise en examen contestée par Sanofi Aventis France : « Le laboratoire a saisi la chambre de l’instruction afin de contester sa mise en examen. L’ensemble de ces éléments ne préjuge en rien de la responsabilité du laboratoire. Sanofi Aventis France a respecté ses obligations d’information et conteste le bien-fondé de ces poursuites ».
Du côté des victimes, l'APESAC (Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant), ce nouveau chef d’accusation est « une très grande victoire pour les familles de victimes de la Dépakine ».
Commercialisée depuis 1967 et interdite en France depuis juin 2018, la Dépakine serait responsable de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants, et de troubles neuro-développementaux chez 16 600 à 30 400 enfants, selon l'Assurance maladie et l'ANSM.