
© Valneva
Le vaccin de la biotech pourrait être approuvé au second semestre 2021.
La biotech nantaise a annoncé être en discussion avec la Commission européenne au sujet de son candidat-vaccin contre le Covid-19, le VLA2001. Valneva pourrait ainsi fournir jusqu’à 60 millions de doses de son actif à l’Union européenne.
Composé de particules inactivées du virus SARS-CoV-2, le VLA2001 est développé à partir de la technologie de Valneva qui a déjà fait ses preuves contre l’encéphalite japonaise, le vaccin de la biotech contre cette pathologie ayant été autorisé par l’EMA et la FDA. En essais cliniques de phase I/II depuis décembre 2020, le candidat-vaccin pourrait recevoir une autorisation initiale de mise sur le marché au second semestre 2021, si les résultats s’avéraient concluants.
« L’annonce effectuée aujourd’hui contribue à assurer que des millions d’Européens vont potentiellement avoir accès à un mode de vaccination inactivé, éprouvé et déjà bien établi (…) Il est de plus en plus reconnu que notre vaccin sera un vaccin dont le monde ne pourra pas se passer », a déclaré Thomas Lingelbach, le chief executive officer de Valneva.
Le vaccin de la biotech, contrairement à ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna, ne devrait en effet nécessiter qu’une chaîne du froid standard, c’est-à-dire comprise entre deux à huit degrés Celsius.
Un vaccin qui a déjà intéressé les Britanniques
Si l’Europe semble avoir un peu tardé à s’intéresser aux travaux de Valneva contre le Covid-19, de l’autre côté de la Manche, le Royaume-Uni n’a, lui, pas hésité à se positionner sur ce produit.
Dès septembre 2020, le gouvernement britannique a signé un contrat d’approvisionnement avec Valneva pour assurer la fourniture de 190 millions de doses du candidat-vaccin inactivé. En cas de développement réussi du vaccin, la biotech française fournira aux Britanniques 60 millions de doses au second semestre 2021.