La lettre d'intention signée en février dernier (CPH n°455)
entre le CRO américain Nanosyn et le groupe français
PCAS vient de déboucher sur la création de la coentreprise
PCAS-Nanosyn, un laboratoire cGMP de moyenne
production à Santa Rosa, en Californie.
La lettre
d'intention signée en février dernier (CPH n°455) entre le CRO
américain Nanosyn et le groupe français PCAS vient de déboucher sur
la création de la coentreprise PCAS-Nanosyn, un laboratoire cGMP de
moyenne production à Santa Rosa, en Californie. La nouvelle société
offre des services chimiques et analytiques personnalisés
entièrement intégrés, allant de la découverte à la
commercialisation. L'établissement héberge six suites GMP, dont
deux sont certifiées comme salles blanches de Classe 10 000 ; une
installation fondée sur les biens et le personnel de Seres
Laboratories que Nanosyn a acquis en mars 2009. La coentreprise
prévoit d'agrandir le site. Olga Issakova, vice-président directeur
de Nanosyn, agira à titre de p-dg de la nouvelle entreprise. PCAS
poursuit sa politique de développement d'activités de niche alors
que le chiffre d'affaires consolidé du groupe Dynaction, holding
industrielle qui détient 65,68 % du capital de PCAS, est en baisse
de 18,5 % au premier semestre 2009. Au total, l'activité du groupe
en 2009 devrait rester en retrait par rapport à 2008, mais le plan
de restructuration devrait permettre à Dynaction d'améliorer
sensiblement son résultat au second semestre et de bénéficier à
plein de la reprise de la conjoncture le moment venu et ainsi de
revenir au plus vite à son objectif de rentabilité.
Changement au
capital de Dynaction
La société Eximium,
contrôlée par Michel Baulé, a déclaré le 4 août 2009 à l'Autorité
des marchés financiers (AMF) avoir franchi en hausse le seuil de 15
% du capital de Dynaction, avec 15,87 % du capital (contre 11,65 %
en novembre 2008) et 12,94 % des droits de vote. Au capital de
Dynaction depuis 2004, Michel Baulé détrône le président fondateur
de l'entreprise, Christian Moretti (15,64 %), même si ce dernier
détient toujours plus de droits de vote au sein de la PME. Le
journal Les échos pose la question d'un « début d'une prise de
contrôle rampante ? ». Mais Michel Baulé, « dont
l'investissement tient plus du placement financier que d'un
véritable projet industriel », déclare n'avoir « aucune intention
hostile pour l'instant ». Une position que partage Christian
Moretti.
J.B.