Les salariés de l'usine de Pfizer à Orléans ont dénoncé les conditions de la cession de leur activité au groupe pharmaceutique Johnson & Johnson, qui a repris la branche automédication du laboratoire américain.
Le personnel réclame une
prime de « dédommagement » de 10000 e ainsi qu'une garantie
d'emploi de cinq ans. Des avantages comparables à ceux obtenus par
leurs collègues des usines d'Angers (Maine-et-Loire) et Val de
Reuil (Eure), cédées en mai 2006 à Fareva. La direction juge ces
revendications « irrecevables ». Le projet actuel, explique-t-elle,
« n'a rien à voir avec ces deux précédentes cessions », dans la
mesure où il concerne « la cession d'une activité complète et non
d'un simple appareil de production ».