Bristol Myers-Squibb étoffe son portefeuille dans le traitement des cancers.
Il a signé un accord pour mettre la main sur la jeune société californienne Flexus BioSciences, qui est spécialisée dans l'immuno-oncologie. Le montant de la transaction pourrait atteindre 1,25 milliard de dollars. Elle comprend un paiement initial de 800 M$, ainsi que des paiements d'étape qui pourraient s'élever à 450 M$. L'opération a déjà été approuvée par le conseil d'administration des deux groupes. Elle devrait être bouclée au premier trimestre 2015. Le géant américain s'emparera alors des droits du F001287 de Flexus. Il s'agit d'un inhibiteur de l'IDO1, une enzyme exprimée dans des tumeurs, qui est actuellement en stade de développement préclinique. BMS reprendra également l'ensemble des programmes impliquant les enzymes IDO et TDO de Flexus, qui sont actuellement au stade de découverte. Les deux groupes ont aussi annoncé la création d'une nouvelle entité, détenue par les actionnaires actuels de Flexus, qui gérera toutes les activités non reprises par BMS, notamment des programmes en phase I de développement clinique ainsi que le personnel et les unités actuelles de Flexus. Basée à San Carlos (Californie), la société a été créée en 2013.
Toujours dans le domaine de l'immuno-oncologie, BMS a aussi conclu un accord avec une autre société californienne. Il a signé un partenariat avec Rigel concernant la recherche, le développement et la commercialisation d'immunothérapies contre le cancer. Ils se baseront sur le portefeuille de Rigel qui comprend des inhibiteurs de récepteurs de kinase TGF-beta. Les TGF peuvent favoriser la croissance de la tumeur, supprimer la réponse immunitaire et augmenter la capacité des tumeurs à se propager dans le corps. Dans ce cadre, BMS fournira 30 M$ à Rigel. La société californienne pourra aussi percevoir plus de 309 M$ en tant que paiements d'étape.