
Les nouveaux médicaments, des relais de croissance incertains.
© ©Bristol-Myers Squibb
Si les résultats du 4e trimestre ont été légèrement en deçà des attentes des analystes financiers, Bristol-Myers Squibb (BMS) a publié malgré tout de bons résultats. Sur l'année 2010, le chiffre d'affaires a progressé de 4 %, à 19,48 milliards de dollars (14,1 Mrds €) et son résultat net s'est maintenu à 3,1 Mrds $. Pour autant, en 2011, BMS prévoit une croissance entre 0 et 5 % de ses ventes. Et table en 2013 sur un bénéfice par action de 1,95 $ contre 2,10 $ cette année. Cette prudence est générée par la situation du laboratoire. Aujourd'hui, BMS vit essentiellement sur les ventes de Plavix (clopidogrel), bientôt généricable. Son anti-coagulant, qu'il partage avec Sanofi-Aventis, est son 1er produit avec des ventes de 6,7 Mrds $ en 2010 (+ 8 % en un an). Le 2e médicament de BMS, le neuroleptique Abilify (aripiprazole), arrive loin derrière, avec 2,6 Mrds $ de ventes l'an dernier. Reste à voir si ses relais de croissance, notamment dans le traitement du diabète de type II ou de l'hépatite B, combleront le vide que Plavix risque de laisser.