L'usine de synthèse de principes actifs d'origine biologique dont Bristol-Myers Squibb (BMS) avait annoncé la construction l'an dernier à Devens (Massachusetts), devrait coûter plus cher que prévu.
Le laboratoire américain,
qui vient d'en lancer les travaux avec six mois de retard, indique
que ce projet nécessitera un investissement de 750 M$ (558 M€),
contre les 660 M$ (490 M€)affichés initialement. Cette différence
de 90 M$ (67 M€) n'est pas liée à un facteur en particulier, mais à
une définition plus précise de ce que doit être l'installation.
Seconde usine de principes actifs biologiques de BMS, elle
emploierait à terme 350 personnes, serait opérationnelle en 2009.
Toutefois, la production à l'échelle commerciale ne sera effective
qu'en 2011. Elle viendra renforcer les capacités du groupe pour ce
type de médicaments, aux côtés de l'usine de Syracuse (New York),
dont les activités sont limitées au développement de procédés et à
la fabrication de lots pour la période de lancement. Le groupe
avait besoin de capacités lui permettant d'assurer
l'approvisionnement à l'échelle commerciale. L'usine de Devens
assurera principalement la synthèse de l'abatacept, principe actif
d'Orencia, traitement de la polyarthrite rhumatoïde lancé par BMS
en février dernier aux États-Unis. En attendant le démarrage de
l'unité en 2011, le groupe a confié la synthèse de ce principe
actif au groupe suisse Lonza, qui assurera cette tâche via son
usine de Portsmouth (New Hampshire), ainsi qu'à un autre
sous-traitant, Celltrion, dont l'usine est située à Incheon (Corée
du Sud).
C.M.