Bayer défend ses brevets en Inde. Il s'oppose notamment à la production d'un générique de l'anticancéreux Nexavar (sorafenib), utilisé pour traiter le cancer avancé du foie ou du rein, dans ce pays. En mars, le bureau des brevets indien a contraint Bayer à vendre une licence de ce médicament au laboratoire indien Natco Pharma, pour qu'il produise une version générique à un coût moindre. En effet, Natco a annoncé qu'il vendrait une dose mensuelle de ce générique à 8 880 roupies (126 €) alors que celle du Nevaxar s'élève à 284 428 roupies (4 034 €). Natco doit aussi fournir des redevances sur les ventes de l'ordre de 6 % à Bayer. Or « le brevet pour le Nexavar a été déposé en 2008 et court jusqu'en 2020 », explique un porte-parole de Bayer à l'AFP. De fait, le groupe allemand a déposé une plainte devant la Commission d'appel de la propriété intellectuelle indienne à Chennai en mai. Les auditions ont démarré début septembre. En parallèle, Bayer a déposé, il y a quelques mois, une plainte contre le génériqueur indien Cipla pour violation de brevet. Ce dernier a commercialisé une version générique du Nexavar en Inde en baissant le prix de 75 %.
Bayer contre des génériqueurs indiens
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